Miracle à Rome

24 août 2015

Miracle à Rome

Les rayons du soleil ardent de Rome se sont faufilés dans ma chambre pour me réveiller: il fallait profiter de chaque instant, faire la course aux aiguilles de ma montre, aller visiter cette ville mystérieuse qui a survécu à tant de périodes de l’Histoire.

J’ai quitté l’hôtel vers neuf heures.

Je me suis installé au pied d’un arbre centenaire pour admirer l’immensité du Colisée, ce stade géant duquel je ne pouvais pas lever les yeux et dans lequel mon regard se perdait entre les pierres taillées à la perfection; avide de détails subtils. J’ai imaginé sans peine tant de tours, de compétitions…

Tu étais à mes côtés, vêtue de ta longue robe turquoise. Tes cheveux voltigeaient autour de ton doux visage, balancés par l’air frais de Rome. Que devais-je admirer en ce moment de bonheur : ta beauté rare ou la magie des monuments ?

Nous nous sommes levés, et nous nous sommes dirigés, main dans la main, vers les gigantesques cathédrales qui se dressaient dans les rues de Rome. Nous errions dans ce décor irréel, heureux d’être si proches l’un de l’autre, enivrés d’être si loin de chez nous, séduits tous les deux par la beauté des monuments qui nous entouraient. Des échos de guerres lointaines, à jamais révolues, nous parvenaient presque.

Une brise a soufflé sur nos joues et nous a emmenés, emportés presque, à travers ces ruelles étroites. Parvenu devant cette fontaine, l’une des plus célèbres au monde, j’ai souhaité en ce moment voir l’eau cristalline caresser ta peau, alors j’ai fermé les yeux. Sans lever les paupières, j’ai rempli la paume de ma main et je l’ai tendue vers toi pour faire couler sur ta langue cet élixir que j’ai chargé de tout mon amour pour toi.

Des centaines d’années de beauté, de grandeur et de gloire ont défilé sous nos yeux. J’étais en adoration, devant ta beauté et celle de cette ville qui nous livrait généreusement ses secrets les plus intimes.

Huit heures du soir.

Le soleil baissait peu à peu comme une flamme qui s’éteint. De faibles lumières éclairaient les longues rues devant nous. Nos regards ont capturé, pour l’éternité, l’image de ce tableau nocturne merveilleux.

Je suis rentré, seul. Riche de toi, de ton essence, riche de cette ville qui t’a sculptée, à mes côtés, l’espace d’une journée.

Rome, je te promets. Je ne reviendrai pas sans elle.

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Commentaires

Fondation Foch
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Je ne m’ennuis plus depuis que j’ai découvert votre blog merci

riadmw
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Merci beaucoup, c'est trop gentil de ta part ! Je serai ravi de revoir vos commentaires sur mes publications :)